Hunger Games - La révolte : Partie 2

Synopsis :

Alors que Panem est ravagé par une guerre désormais totale, Katniss et le Président Snow vont s’affronter pour la dernière fois. Katniss et ses plus proches amis – Gale, Finnick, et Peeta – sont envoyés en mission pour le District 13 : ils vont risquer leur vie pour tenter d’assassiner le Président Snow, qui s’est juré de détruire Katniss. Les pièges mortels, les ennemis et les choix déchirants qui attendent Katniss seront des épreuves bien pires que tout ce qu’elle a déjà pu affronter dans l’arène…

Date de sortie : 18 novembre 2015 (2h 17min)

Réalisateur : Francis Lawrence

Cast : Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth,...

Genre : Aventure, Science fiction, Guerre

Source : Allocine.fr

Avis Sweety :

La fin d'une saga fait toujours quelque chose. On s'attache aux personnages, à leurs histoires, à leurs combats. Hunger Games n'échappe pas à la règle.

Ce dernier épisode reprend là où on s'est arrêté, avec une Katniss blessée physiquement et psychologiquement par l’agression de Peeta. Depuis le début, elle jongle entre deux amours mais on sent tout au long de ce dernier chapitre son attachement à Peeta. Elle va tout mettre en œuvre pour le sauver (au sens propre comme au figuré). Malgré une scène avec Gale où on se demande si elle va faire la girouette encore longtemps, lorsque Peeta se retrouve à ses côtés, le doute s'est vite envolé (en même temps, j'ai toujours préféré le couple Katniss/Peeta).

Comme les autres opus de la saga, le film est bien tourné, les acteurs justes et le rythme, malgré une ou deux longues, fidèle à la saga.

Par contre, je trouve dommage que le Président Snow ne soit pas plus exploité car en tant que méchant, il a un fort potentiel (et le choix de l'acteur n'y est pas étranger). Il avait réellement quelque chose à apporter dans cet affrontement final qui pour moi reste un peu téléphoné et sous exploité.

Autre petit bémol, je trouve la fin un peu kitsch. Certes, elle est belle et on peut la relier au 1er épisode où Katniss dit qu'elle ne veut pas d'enfant dans un monde pareil mais dans le côté artistique je la trouve faible et mal tournée. Les couleurs, le bébé ne font pas "réel". Mais la symbolique de la scène est forte et magnifique.

Je mets également un autre événement en bémol : la mort de Finnick Odair. J'appréciais beaucoup ce personnage qui, au fil des chapitres, devient un soutien fort pour Katniss et même pour Peeta. Et puis, le couple qu'il formait avec Annie Cresta était trop mimi (mon côté ado qui ressort! lol).

Malgré tout, j'aime beaucoup la morale de ce dernier chapitre. Ne pas croire aveuglément une seule et unique personne est très intéressant. Se battre contre la pensée unique imposée par certains fait malheureusement écho à notre monde d'aujourd'hui. Lors de la scène d’exécution, on sent que Katniss suit son cœur avant de suivre ce qu'on lui dicte. Elle est et restera un électron libre (pour certains) et/ou une personne censée (pour d'autres). Pour elle, aucun des deux présidents ne doit gagner car ils ont du sang sur les mains et ne sont pas dignes du peuple, de ce peuple qu'elle a sauvé.

Et en ce qui concerne les acteurs, Jennifer est toujours aussi impressionnante dans son interprétation. Je garde en tête le face à face avec le chat de Prim où notre héroïne extériorise enfin sa tristesse. Je ressentais son désespoir. Tout au long du film, les personnages évoluent et je donnerais une mention spéciale à Josh Hutcherson qui, durant plus de deux heures, nous montre les nombreux visages de son personnage de façon bluffante. J'ai découvert l'acteur avec la saga et je pense, tout dépendra de ses choix, qu'il peut faire une jolie carrière. Et puis, il y a Philip Seymour Hoffman... On ne le verra plus et c'est bien triste car il était vraiment un acteur merveilleux... Un vrai caméléon.

Je suis ressortie du cinéma avec le cœur lourd car je ne reverrais plus Katniss, Gale, Peeta, Finnick ... pour de nouvelles aventures. Par contre, dans quelques temps, je vais me mettre à lecture des livres pour prolonger ce coup de cœur qu'est Hunger Games.